When demographers play the Game of Thrones
Visages
When demographers play the Game of Thrones
Visages

Un monde violent

Img Teaser

Tout le monde sait que Game of Thrones déploit un univers violent. Et ce n’est pas Viserys Targaryen, Ros ou Oberyn Martell qui diraient le contraire. Mais saviez-vous que Westeros est une contrée 38 fois plus violente que la Colombie ? Que plus de la moitié des personnages nommés décèdent ? En fait, ça nous paraît normal. Après tout c’est le « Moyen-ÂgeAttention, ne nous énervez pas Lucas. On dit époque médiavale et non Moyen-Âge. Pourquoi ? Et bien parce que le vocable de Moyen-Âge a été créé par des personnes qui dénigrent cette époque ! Il la pense comme un « âge moyen » séparant l'antiquité et la renaissance. Entre les deux, un âge puant, barbare et violent (on caricature à peine leur pensée). » non ? Mais l’époque médiévale se limite-t-elle vraiment à cette violence ? Que de questions sans réponses. Vous en saurez certainement plus en lisant cet article : Game of Thones, un monde violent.

Plan de l'article
Qui du Lion, du Loup ou du Dragon meurt le plus ?

1. Les différents moments des allégeances

2. Des alliances inégalement touchées par la mort

3. L’allégeance : une caractéristique peu déterminante pour expliquer la survie

Télécharger l'article en pdf

lvl4 Date de modif
EngSi vous avez les compétences linquistiques de Missandei, aidez-nous à traduire cette page en anglais (ou en valyrien si vous le maîtrisez).
Date de modif

Qui du Lion, du Loup ou du Dragon meurt le plus ?
Existe-t-il un lien entre l’allégeance et la mort ?

Qui du Lion, du Loup ou du Dragon meurt le plus ?

Du point de vue des manigances et des jeux de pouvoir, Game of Thrones n’a rien à envier à House of CardsPhoto du personnage (d’autant que Sean BeanPhoto du personnage
proba décès :
100%
n’a semble-t-il jamais abusé de mineurs, lui) ! Dans un univers de fantaisie médiévale, ces rapports politiques prennent la forme de l’allégeance, de la vassalité. Des individus (nobles ou roturiers) se placent sous la protection de puissants seigneurs qui sont supposés les protéger du danger. On dit bien « supposés » hein, car dans les faits... ils font ce qu’ils peuvent.

Nous nous intéresserons dans une première partie aux phases de pouvoir des allégeances qui connaissent montée en puissance, apogée et déclin.

Définitions :

L'allégeance est comprise comme une obligation de fidélité consacrée par un serment ou à défaut par la naissance dans une famille qui s'inscrit elle-même dans une allégeance.

Nous distinguons ainsi : Bolton, Dissidents Barathéon (soutiens de StannisPhoto du personnage
proba décès :
99%
ou RenlyPhoto du personnage
proba décès :
100%
une fois qu’ils se sont déclarés rois), Esclavagistes (membres de l’aristocratie marchande et esclavagistes d’Essos, y compris les Treize même si le terme d’esclavagiste est alors impropre), Greyjoy (du temps de BalonPhoto du personnage
proba décès :
74%
seulement, ensuite YaraPhoto du personnage
proba décès :
31%
et ThéonPhoto du personnage
proba décès :
18%
rejoignent les Targaryen et EuronPhoto du personnage
proba décès :
66%
les Lannister), Peuple libre (dont Géants, Thenn...), Dothrakis (Dothrakis n’ayant pas juré fidélité à Daenerys TargaryenPhoto du personnage
proba décès :
17%
), Frey, Targaryen, Fanatiques religieux (Fraternité sans Bannières, septons/septas, Foi militante...), Garde de Nuit, Autre (allégeances trop faibles en effectif pour être distinguées), Aucune, Lannister (y compris JoffreyPhoto du personnage
proba décès :
90%
, TommenPhoto du personnage
proba décès :
83%
et MyrcellaPhoto du personnage
proba décès :
93%
après la mort de RobertPhoto du personnage
proba décès :
99%
même s’ils portent le nom de Barathéon), Stark.

Nous comprenons dans une allégeance les membres de la famille, les vassaux, les serviteurs ainsi que les combattants. Lorsque le serment est prêté pour infiltrer une allégeance, il ne compte pas (ex : LockePhoto du personnage
proba décès :
93%
infiltre la Garde de Nuit pour les intérêts des Bolton. Il reste ainsi Bolton).

Nos lecteurs aguerris et fins connaisseurs de l'univers de Game of Thrones se rendront compte que certaines de nos allégeances sont en réalité des regroupements hétérogènes.

1. Les différents moments des allégeances

Calendrier des allégeances

Entrée et sortie d’allégeance (définition) : Un personnage peut sortir d’une allégeance s’il décède ou s’il disparaît de l’écran. Il peut aussi se dire que l’herbe est plus verte ailleurs. Il change alors d’allégeance en cours de route. De la même manière, un personnage peut entrer dans son allégeance dès sa première apparition à l’écran ou y adhérer en cours de série. Pour en savoir plus sur ce calendrier, cliquez ici !).

Fig. 1 : Les phases de puissance des allégeances


Image allégeance Image allégeance En début de série, Robert (Barathéon) est pépouz sur son Trône avec Ned à sa droite, son pote de toujours (un Stark). Il a des héritiers et une femmePhoto du personnage
proba décès :
11%
alcoolique : bref, tout va bien Madame la marquiseLa chanson préférée de Lucas qui a des goûts musicaux très particuliers.. Mais patatra, il meurt embroché par un cochon (et accessoirement drogué). Exit les Barathéon. Ses héritiers (des Lannister fruit de l’adultère) se fâchent tout rouge avec les Stark. Dès lors, toutes les familles tentent de tirer la couverture à elles. Les alliances parfois anciennes se délitent : mieux vaut ne pas tourner le dos à ses fidèles serviteurs faute de quoi on risquerait de se faire poignarder (demandez à Robb StarkPhoto du personnage
proba décès :
99%
trahi par les Frey et les Bolton). Notre calendrier (Fig. 1) permet de visualiser ces différentes phases.

Une première chose saute aux yeux : au début de la série, seules 6 alliances sont présentes.
Pourtant, au cours de la saison 4, 18 allégeances différentes bataillent simultanément pour le pouvoir. Elles ne sont plus que 14 en toute fin de série. On assiste donc bien à la désagrégation d’un pouvoir central qui tend à se repolariser par la suite. Bon, concrètement quelques grandes familles se font latter la gueule. C’est alors que n’importe qui peut se dire « wouhouu je fais mon alliance : qui m’aime me suive ». Mais bon, survivre quand on est seul c’est quand même pas évident. Alors finalement, soit on meurt écrasé par un plus gros, soit on s’allie. Et paf reconcentration du pouvoir entre quelques grandes familles.

Prenons l’exemple des Bolton. En début de série, on ne les connaît pas. Et de toute façon ces petits génies sont les vassaux des Stark. Ils vont progressivement prendre de l’importance à grands coups de trahisons (cf les Noces PourpresQui est resté impassible devant l'épisode 9 de la saison 3 ? Celui-ci, surnommé les Noces Pourpres, s'intitule en réalité Les pluies de Castamère). Et finalement ? Bah le pèrePhoto du personnage
proba décès :
100%
, la belle-mèrePhoto du personnage
proba décès :
45%
et le fils légitime sont tués par le bâtardPhoto du personnage
proba décès :
96%
qui est lui-même bouffé par ses chiens (après avoir perdu une bataille contre un bâtard plus fort que lui).

La deuxième chose qui frappe c’est l’alternance de différentes phases pour chaque allégeance.

Stark : main du Roi, Roi du Nord, tête sur un pic. On comprend très vite que c’est LÀ famille à suivre puisque dès l’épisode 1 le Roi Robert Barathéon se rend à Winterfell (alors même qu'il y fait au moins -8.000 degrès. C’est l’époque faste où les Stark sont les plus nombreux. Mais rapidement, ça commence à sentir le sapin (à la mort de Robert mais surtout à l’épisode 309  : les Noces PourpresQui est resté impassible devant l'épisode 9 de la saison 3 ? Celui-ci, surnommé les Noces Pourpres, s'intitule en réalité Les pluies de Castamère).

Lannister : Le Roi est mort, vive le Roi. Avec la mort de Robert, les Lannister gagnent en force. Les petits Joffrey, MyrcellaPhoto du personnage
proba décès :
93%
, TommenPhoto du personnage
proba décès :
83%
viennent rejoindre la bannière. En outre, Tywin LannisterPhoto du personnage
proba décès :
82%
apparaît pour la première fois à l’épisode 107. Les anciens vassaux des Barathéon jurent en partie fidélité à Joffrey. Leur pouvoir s’étiole ensuite avec les velléités indépendantistes des différentes familles et la mort des trois héritiers.

Targaryen : un diesel qui ira loin. Quelques personnages rejoignent Daenerys dès leur apparition (sans être alors populaires)  : MissandeiPhoto du personnage
proba décès :
0%
(302), Ver GrisPhoto du personnage
proba décès :
39%
(305), Daario NaharisPhoto du personnage
proba décès :
50%
(308). Puis des personnages déjà connus (et populaires) lui prêtent allégeance : Barristan Selmy (301) ou encore Tyrion LannisterPhoto du personnage
proba décès :
1%
et VarysPhoto du personnage
proba décès :
1%
(501). Enfin, des grandes alliances se vouent à sa cause (Fig. 2). C’est le cas des Greyjoy Fer-Nés (604) et Sand (610). Bref, la blondinette bizutée par son frère a bien changé !

Photos de Dany

Fig. 2 : La montée en puissance de Daenerys - ©HBO

Mais tout ça pour dire quoi ? Si je n’ai pas d’ennemis (et que je ne me fais pas trahir par mes amis), je n’ai que peu de risque de mourir. Logique, non ? Nous nous intéressons donc dans un deuxième temps aux risques de décéder liés à l’appartenance à telle ou telle alliance.

2. Des alliances inégalement touchées par la mort

Le calendrier des allégeances permettait de visualiser très rapidement, au fil des épisodes de la série, quelles sont les allégeances qui sont les plus visibles et représentées à l'écran. En effet, un personnage était comptabilisé s'il était déjà apparu à l'écran et qu'il y réapparaîtrait encore. Mais comment sont exposés à la mort les personnages des différentes allégeances ?

En effet, appartenir à une alliance plutôt qu’à une autre peut coûter très cher. Ainsi, 91% des Bolton décèdent (bien fait pour ses traîtres : y a une justice !) contre seulement 30% des Frey (ah bah non : aucune justice finalement...). Ainsi, les alliances regroupant de nombreux personnages semblent davantage protégées contre la mort. 43% des Lannister et 47% des Stark décèdent (contre 52% en moyenne). En revanche, les Bolton et les Esclavagistes (de petites alliances) meurent à plus de 80% ! Le nombre ferait-il donc la force ?

Nom de l'allégeance Effectifs de l'allégeance Part de personnages morts
Aucune4838%
Autre3438%
Fanatiques religieux2250%
Stark7043%
Lannister6343%
Garde de Nuit3171%
Targaryen2148%
Frey2030%
Dothraki1963%
Peuple libre1771%
Dissident-Barathéon1464%
Esclavagiste1479%
Greyjoy1479%
Bolton1191%
Total20552%

Fig. 3 : La mortalité des allégeances

La mortalité des différentes allégeances varie (Fig. 3). Certaines sont plus exposées aux décès de leurs membres que d’autres. Mais en plus de cela, le rythme selon lequel les alliances s’éteignent n’est pas le même. En gros, non seulement certaines alliances meurent plus mais elles meurent aussi plus vite : petites veinardes !

Courbes de survie allégeance
Lecture : La mortalité au sein d'un épisode est calculée à l'aide des personnages qui sont exposés au cours des épisodes considérés. Par exemple, au cours de la première saison, seuls Danaerys, ViserysPhoto du personnage
proba décès :
100%
et JorahPhoto du personnage
proba décès :
1%
font partie de l'allégeance des Targaryen. Ainsi, puisque Viserys meurt à l'épisode 106, la probabilité de mourir au cours de cet épisode pour son allégeance alors composée de trois personnages est d'une sur trois !
Une courbe de survie ne peut jamais voir ses effectifs augmenter. Pour en savoir plus sur cet outil, cliquez ici

Fig. 4 : Les courbes de survie des Loups, des Lions et des Dragons

À titre d’exemple, près d’un personnage ayant juré fidélité aux Stark sur deux décède au cours de la première saison (Fig. 4). Forcément, lorsque votre seigneur passe du statut de Main du Roi à celui d'ennemi public numéro un, ça n’aide pas. La meute de Loups continue à perdre des membres jusqu’à l’épisode 309 où elle connaît à nouveau une forte baisse. Après ? Bah ça va mieux !

À l’inverse, aucun personnage ayant prêté allégeance aux Lannister ne décède avant la moitié de la deuxième saison. Il faut donc croire qu’être un des sbires du Roi protège... Jusqu’à ce que sa légitimité soit remise en cause ! À partir du milieu de la saison 2, les personnages ayant juré fidélité aux Lannister meurent fortement et de manière régulière ! À la fin de la saison 7, leur mortalité globale est proche de celle des fidèles des Starks !

Enfin, les Targaryen sont très peu nombreux en saison 1 (Dany, son frère psychopathe et Jorah le fidèle parmi les fidèles). Dès lors, lorsque Viserys meur de au cours de son couronnement, l’allégeance subit une mortalité extrême. Ensuite ? Plus rien jusqu’à la saison 5. Là, les fils de la Harpie s’en prennent aux fidèles de Dany et infligent à l’alliance de sévères pertes.

Mais attention ! Les Stark sont très populaires, combattent et fondent leur richesse sur la terre de Winterfell alors que les esclavagistes ne combattent pas, sont détestables et constituent une élite marchande. Nous tenterons donc de déterminer si l’appartenance à une allégeance influence ou non la mortalité toutes choses étant égales par ailleurs.

3. L’allégeance : une caractéristique peu déterminante pour expliquer la survie

Nous avons donc vu que le risque de mourir n’est pas le même selon qu’un personnage ait prété allégeance à telle ou telle famille. La mortalité peut-être plus ou moins forte ou plus ou moins rapide. Mais ces différences de mortalité peuvent s'expliquer par des effets de composition ! Attention, ça se complique. Par exemple, la famille Frey est une allégeance majoritairement féminine (et fourbe). Or, les femmes ont la chance de moins mourir dans Game of Thrones dans la mesure ou elles combattent moins. Dès lors, comment comprendre la moindre mortalité des Frey (30% des personnages meurent au cours de la série contre 52% en moyenne) ? Est-ce un effet propre de l’allégeance (appartenir aux Frey protège) ou un effet de composition (être une femme protège) ? On vous a perdu ?

Pour les plus vaillants qui sont toujours là, on réalise une régression logistiqueVous souhaitez en savoir plus sur l'outil statistique préféré de Romane (une des auteurs du site web) ? Cliquez ici ! (Fig. 5).

Autant vous le dire tout de suite, aucune des trois principales alliances (Stark, Lannister et Targaryen) ne meurt significativement plus ou moins que les deux autres. Voilà, c’est dit ! On comprend votre déception...

Pour ceux qui veulent toutefois en savoir plus, voici quelques éléments supplémentaires.

Modèle allégeance
Lecture (modèle 3, combat) : Toutes choses égales par ailleurs (impopularité, nombre d’épisode d’apparition, sexe et part de combattants), les personnages d’allégeance Esclavagiste meurent plus que les personnages d’allégeance Targaryen. Le risque à prendre pour affirmer cela est inférieur à 1% (**). Par rapport à un personnage Targaryen, un Esclavagiste a onze fois plus de risque de décéder.
Pour plus d'informations sur les lectures de régressions cliquez ici
Pour voir le modèle en plein écran cliquez ici
Pour télécharger le modèle en PDF cliquez ici

Fig. 5 : Les régressions montrent qu'appartenir à une allégeance donnée n'a pas de lien pur avec la mort

Modèle 1 : nous ne mettons que l’allégeance. On peut alors dire que les Bolton, les Esclavagistes, les gardes de Nuit et les Greyjoy meurent plus que les Targaryens (notre référence). Rien de nouveau sous le soleil. Il nous faut toutefois annuler plusieurs potentiels effets de composition.

Photo Bolton

Modèle 2 : annuler l’effet de l’impopularité et de l’importance. En ajoutant deux variables (impopularité et nombre d’épisodes d’apparition), nous faisons comme si l'impopularité et l’importance des personnages étaient égales pour toutes les alliances. Et c’est nécessaire puisque, les Bolton sont en moyenne 3 fois plus impopulaires que les autres alliances. Or, chaque point d’impopularité augmente de 5% la probabilité de décéder (toutes choses égales par ailleurs). Mais bon, même si on rendait les Bolton populaires (il y aurait du travail...) cela ne les sauverait pas ! Ils meurent toujours significativement plus : peut être parcequ’ils combattent plus que d’autres ?

Modèle 3 : annuler l’effet du sexe et du statut de combattant. Une chose est certaine, être un combattant (hors garde royal) multiplie par 3 à 4 le risque de mourir (toutes choses égales par ailleurs) - voir statistiques descriptives. Or, les gardes de Nuit sont tous dans ce cas là. Ajouter la variable « combattant » au modèle permet de faire comme si toutes les alliances combattaient autant. Et de fait, on s’aperçoit dès lors que ce n’est pas le fait d’appartenir à la Garde de Nuit qui fait mourir. C’est bien le fait de combattre. La surmortalité des gardes de Nuit (3 fois plus de risque que les Targaryen dans les deux premiers modèles) disparaît totalement dans le troisième modèle. Celle des Esclavagistes, par contre, augmente. Bah oui ! Ils ne combattent pas et pourtant ils meurent plus. C’est donc que le problème est ailleurs !

Photo Greyjoy

Modèle 4 : annuler l’effet du rôle politique. Appartenir à un Conseil restreint protège les individus. Les personnages appartenant à un Conseil restreint ont 3 fois moins de risque de décéder (toutes choses égales par ailleurs). Or, aucun Bolton ou Greyjoy n’a la chance d’être planqué dans un de ces Conseils ! Inversement, être détenteur d’une très grande fortune augmente les risques de décès dans Game of Thrones. Le propriétaire d’une très grande fortune a 23 fois plus de risque de mourir que l'indigent (toutes choses égales par ailleurs) ! Or, la totalité des Esclavagistes sont très très très très riches. Il est donc très important d’ajouter ces variables au modèle pour faire comme si les alliances participaient autant aux conseils et étaient également riches. Et là, pouf. On ne peut plus rien dire de l’effet de l’allégeance. Jusqu’à présent on pouvait croire à un effet propre de l’alliance mais c’était en fait l’inégalité de richesse et de pouvoir politique des différentes alliances qui expliquait la plus ou moins forte mortalité !

En un mot : si toutes les alliances étaient également impopulaires, importantes, féminisées, combattantes, riches, admises dans des Conseils restreints, toutes les alliances mourraient autant ! Dingue.

Pour aller plus loin

Bournazel, E. et Poly, J-P (1998) « Qu'est-ce qu'un système féodal ? Ou introduction à l'étude du gouvernement féodal ». In : Les féodalités, (pp. 3-12). Paris cedex 14, France : Presses Universitaires de France. doi : 10.3917/puf.bourn.1998.01.0003. [En ligne] : https://www.cairn.info/les-feodalites--9782130493341-page-3.htm [Consulté le 5 février 2019]

L'addiction de la mort aléatoire dans GoT

Cesbron, M. (2016). « Pourquoi Game of Thrones est un cas clinique  ». In : Le Point Pop. [En ligne] : http://www.lepoint.fr/pop-culture/series/pourquoi-game-of-thrones-est-un-cas-clinique-17-05-2016-2039830_2957.php [Consulté le 6 avril 2018]

Chapon, B. (2014). « Comment « Game of Thrones » est devenu le phénomène pop des années 2010 ». In : 20 minutes. [En ligne] https://www.20minutes.fr/television/1342261-20140403-comment-game-of-thrones-devenu-phenomene-pop-annees-2010 [Consulté le 11 avril 2018]

Langlais, P. (2017). « “Game of Thrones”, le succès en dix leçons ». In : Télérama. [En ligne] : http://www.telerama.fr/series-tv/game-of-thrones-le-succes-en-dix-lecons,160044.php [Consulté le 6 avril 2018]

Marzolf, H. et Mury, C. (2010). « “Game of thrones”, la série souveraine ». In : Télérama. [En ligne] http://www.telerama.fr/television/game-of-thrones-serie-souveraine,102962.php [Consulté le 11 mai 2018]