When demographers play the Game of Thrones
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Méthodologie : espérance de vie et courbe de survie

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Dans Game of Thrones, il y a deux types de personnages : les starlettes qui entrent dès le début de la série pour se faire aimer et celles qui se font désirer en entrant plus tardivement. Et croyez-nous, cela complique la comparaison de la mortalité. Bah oui ! Jon Snow doit survivre à 7 saisons contre 2 pour le roublard Euron Greyjoy. Trois fois plus de saisons auxquelles survivre, trois fois plus de danger. Cliquez ici et on vous expliquera comment comparer la survie des personnages.

Plan de l'article
GoT : série féministe ou misogyne ?

1. La forte visibilité des personnages féminins principaux

2. Fantaisie médiévale et séparation des rôles

3. Nudité et violence

4. Les femmes face à la mort

5. Une espérance de vie plus grande pour les personnages féminins

6. Restera-t-il des hommes après l’hiver ?

Pour aller plus loin

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GoT : série féministe ou misogyne ?

Photo Dany et Ros

Fig. 1 et 2 : Daenerys, Reine des Andals et Ros, reine des bordels : ambivalence de l’image de la femme dans Game of Thrones - ©HBO

Les scénaristes cherchent à plaire ou à bousculer. Les séries disent donc quelque chose de la société. 1) Que l’on aime perdre notre temps devant un écran. 2) Que les femmes subissent souvent un sexisme que l'on pouvait croire aboli [1]Bonhomme, M. (2010) «  La sexualité de l’homme  : entre la madone et la putain  ». In : Sexualité humaine, n°6. Qu’en dit Game of Thrones ? L'ambivalence est importante (Fig. 1 et 2).
D’après ses détracteurs (il y en a ?), la série serait faite par et pour des hommes. Elle minimiserait la gravité des violences faites aux femmes et banaliserait le viol. Bon, force est de constater que Daenerys TargaryenPhoto du personnage
proba décès :
17%
, Sansa StarkPhoto du personnage
proba décès :
12%
et Cersei LannisterPhoto du personnage
proba décès :
11%
(les trois personnages féminins qui apparaissent le plus à l’écran) sont toutes trois victimes de viol conjugal. Pas finaud le message. La parole est à la défense...
Selon ses défenseurs, la série oserait montrer des personnages féminins forts et émancipés. Et ce alors même que la fantaisie médiévale ne s’y prête pas ! Daenerys à l'époque médiévaleOn dit époque médiévale et non Moyen-Âge. En effet, le vocable « Moyen-Âge » a été inventé par des humanistes qui dénigraient cette période. Le « Moyen-Âge » est alors compris comme un âge moyen, violent, brutal et puant qui sépare l'antiquité idéalisée de la Renaissance. ? Difficile à imaginer... Arya StarkPhoto du personnage
proba décès :
5%
brise les codes en apprenant à combattre malgré son rang. BriennePhoto du personnage
proba décès :
0%
est le seul personnage à être à la fois loyal, droit, fort et féminin. Pourquoi Tormund GiantsbanePhoto du personnage
proba décès :
22%
tomberait-il sous son charme sinon ?

D’après ses détracteurs (il y en a ?), la série serait faite par et pour des hommes. Elle minimiserait la gravité des violences faites aux femmes et banaliserait le viol. Bon, force est de constater que Daenerys TargaryenPhoto du personnage
proba décès :
17%
, Sansa StarkPhoto du personnage
proba décès :
12%
et Cersei LannisterPhoto du personnage
proba décès :
11%
(les trois personnages féminins qui apparaissent le plus à l’écran) sont toutes trois victimes de viol conjugal. Pas finaud le message. La parole est à la défense...

Selon ses défenseurs, la série oserait montrer des personnages féminins forts et émancipés. Et ce alors même que la fantaisie médiévale ne s’y prête pas ! Daenerys à l'époque médiévaleOn dit époque médiévale et non Moyen-Âge. En effet, le vocable « Moyen-Âge » a été inventé par des humanistes qui dénigraient cette période. Le « Moyen-Âge » est alors compris comme un âge moyen, violent, brutal et puant qui sépare l'antiquité idéalisée de la Renaissance. ? Difficile à imaginer... Arya StarkPhoto du personnage
proba décès :
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brise les codes en apprenant à combattre malgré son rang. BriennePhoto du personnage
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est le seul personnage à être à la fois loyal, droit, fort et féminin. Pourquoi Tormund GiantsbanePhoto du personnage
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22%
tomberait-il sous son charme sinon ?

Encore une fois, seule la statistique peut permettre de nous affranchir du joug des images qui polluent notre perception par leur force. La quête de la vérité commence.

1. La forte visibilité des personnages féminins principaux

Erreur

Fig. 3 : Parmi les 6 personnages qui ont passé le plus de temps à l'écran, 4 sont des personnages féminins

Erreur

Fig. 3 : Parmi les 6 personnages qui ont passé le plus de temps à l'écran, 4 sont des personnages féminins

Sur les 10 personnages les plus visibles à l'écran, 4 sont des personnages féminins, on peut donc parler d'une quasi-parité ! Si on se restreint aux six personnages les plus importants, on dénombre même plus de personnages féminins que masculins (Fig. 3) ! D'autant que les personnages féminins apparaissent en moyenne plus longtemps et sont aussi plus populaires que leurs homologues masculins. De plus, certains personnages féminins connaissent une ascension sociale fulgurante. C'est notamment le cas pour Daenerys. La cadette bizutée des Targaryens se retrouve à la tête d'une armée avec les Stark pour vassaux. Cette ascension sociale est d'autant plus impressionnante qu'elle se fait dans une société patriarcale. Certaines des protagonistes luttent donc pour leur émancipation. Mais suffit-il d'étudier les femmes présentes au Conseil des Ministres pour dire que la France est un pays féministe ?

2. Fantaisie médiévale et séparation des rôles

Tableau statut occupation

Fig. 4 : L’assujettissement du personnage féminin

Les scénaristes mettent en scène un « Moyen-Âge » fantasmé et mal connu. L’univers de Game of Thrones apparaît ainsi comme masculin (il y a trois fois plus de personnages masculins !).

À l'époque médiévale, « il n’est pas approprié pour une femme d’aller au combat ou de gouverner » [2]J. de Cessoles, Jeu des échecs moralisés, XIVème siècle. Dans la série, seuls 17% des personnages féminins combattent (contre 77% des personnages masculins). Un personnage féminin sur quatre exerce un rôle politique (contre un sur trois pour les personnages masculins).

De plus, lorsqu’elles accèdent à un rôle politique, celui-ci est limité. 28% des « femmes politiques » de la série le sont grâce au mariage (dans la saison 1 Cersei est reine consort). Ce n’est le cas pour aucun personnage masculin.

Les personnages féminins occupent aussi un rang social moins élevé (Fig. 4). On peut parler d’objetisation « Fait d’objetiser, de traiter comme un objet ». C’est notament le cas des femmes dans la publicité : cliquez pour en savoir plus. car un personnage féminin sur quatre est assujetti (paysannes, servantes, prostituées travaillant pour ou détenues par un tenancier, esclaves). Ce n’est le cas que pour 2% des personnages masculins.

2. Nudité et violence : « Leave her face, I like her pretty » [3]Joffrey Barathéon demande à Meryn Trant de battre Sansa Stark

On retrouve cette objetisation dans le rapport au corps. 26% des actrices apparaissent nues au moins une fois (11% seulement des acteurs, mais les fesses de Jon SnowPhoto du personnage
proba décès :
22%
compensent, non ?). Les femmes sont aussi les victimes quasi-exclusives des violences sexuelles (bon... il y a aussi Théon GreyjoyPhoto du personnage
proba décès :
18%
). Le récit du viol de Cersei par le Roi RobertPhoto du personnage
proba décès :
99%
défait le mythe du libérateur de Westeros. Le viol de Jaime LannisterPhoto du personnage
proba décès :
1%
sur sa sœur, dans un lieu de culte et sur le cadavre de leur fils met à bas toute morale. Le viol de Daenerys lors de sa nuit de noce révèle la trahison de son frère qui l’a vendue à un barbare (DrogoPhoto du personnage
proba décès :
98%
tentera par la suite de se racheter une conduite). Le viol de Sansa par Ramsay BoltonPhoto du personnage
proba décès :
96%
est un acte de guerre envers les Stark.

De nombreux fans défendent la série sur la question du sexisme. L’argument le plus récurrent est que l'intrigue se développe dans un univers fantaisie médiévale. On retrouverait ainsi à l’écran la réalité du « Moyen-Âge » . Or, on voit des dragons et des Marcheurs Blancs sans que cela ne choque personne. Par contre quand on dit que les personnages féminins pourraient avoir des rôles similaires à ceux des hommes, on nous répond que le scénario doit se tenir à ce qu’il se passait à cette époque...

Mais l’objetisation protège-t-elle de la mort ?

4. Les femmes face à la mort

C’est ce que l’on pourrait croire. 38% des personnages féminins décèdent au cours de la série contre 56% des personnages masculins. Mais attention... Les personnages féminins et masculins diffèrent en de nombreux points. Cela pose problème pour mesurer les risques de mourir. Il est nécessaire de déterminer si les personnages féminins meurent moins parce qu’ils sont féminins (effet propre du sexe sur la mortalité) ou si c’est leurs caractéristiques particulières qui les protègent (effet de composition : par exemple, si les prostitué.e.s meurent moins, et que les personnages féminins se prostituent plus, alors les personnages féminins sont protégés par cet effet de composition). Pour neutraliser les effets de composition, nous recourons aux régressions (Fig. 5).

Modèles régression femme

Lecture (modèle 3, combattant.e) : Toutes choses égales par ailleurs (sexe, âge, épisodes d’apparition, impopularité, prostitution), les combattant.e.s (hors gardes royaux et chevaliers) meurent plus que les non-combattant.e.s. Le risque à prendre pour affirmer cela est inférieur à 0,01% (****) ! Par rapport à un.e non-combattant.e, un.e « autre combattant.e » a quatre fois plus de risque de décéder.
Pour plus d'informations sur les lectures de régressions cliquez ici
Pour voir le modèle en plein écran cliquez ici
Pour télécharger le modèle en PDF cliquez ici

Fig. 5 : L’égalité entre hommes et femmes… en matière de mortalité

Modèle 1 : Un premier modèle confirme qu’à âge, épisode d’apparition et impopularité égaux, les personnages féminins ont une probabilité plus faible de mourir (avec un risque faible de nous tromper : 1,5%) : par rapport aux personnages masculins, les personnages féminins ont deux fois moins de risque de décéder.

Modèle 2 : Nous savons par ailleurs que les personnages féminins sont plus fréquemment des prostituées. Or, ce statut protège de la mort (10% des prostitué.e.s décèdent. La mort de Ros marque mais c’est une exception). Nous ajoutons donc la caractéristique de prostitution au modèle. Nous faisons ainsi comme si les personnages masculins et féminins se prostituaient autant. Le risque à prendre pour affirmer que les personnages féminins meurent moins augmente (de 1,5% à 10,5%). En outre, le fait de se prostituer protège significativement plus que le fait d’être un personnage féminin.

Modèle 3 : Mais nous savons aussi que les personnages masculins combattent beaucoup plus. Or, les combattant.e.s sont plus exposé.e.s à la mort (70% d’entre eux décèdent). Nous ajoutons donc la caractéristique de combat au modèle. Nous faisons ainsi non seulement comme si les personnages masculins et féminins se prostituaient autant mais aussi comme s’ils combattaient autant. Dès lors, nous ne pouvons plus dire qu’il y a une différence de mortalité entre personnages masculins et féminins.

Pour conclure, si les personnages féminins et masculins se prostituaient et combattaient autant, ils mourraient autant les uns que les autres. Que les féministes se rassurent donc : il y a égalité entre hommes et femmes dans Game of Thrones... face à la mort en tout cas.

À ce stade, nous savons donc que les personnages féminins décèdent moins que les personnages masculins au cours de la série (c’est-à-dire durant les 7 premières saisons). Nous savons toutefois que cette différence s’explique par le profil particulier et protecteur des personnages féminins qui combattent moins et se prostituent plus. Pour autant, nous ne savons rien sur le rythme de la mortalité.

Courbes de survie par sexe
Lecture : Sur 1.000 femmes, 300 survivent plus de 45h. Pour plus d'informations sur la construction des courbes de survie cliquez ici

Fig. 6 : Des moments de mortalité extrême à des moments différents

5. Une espérance de vie plus grande pour les personnages féminins

Courbes de survie par sexe
Lecture : Sur 1.000 femmes, 300 survivent plus de 45h. Pour plus d'informations sur la construction des courbes de survie cliquez ici

Fig. 6 : Des moments de mortalité extrême à des moments différents

Les personnages féminins et masculins ne décèdent pas au même rythme (Fig. 6). Les personnages masculins connaissent une mortalité extrême dès les premières minutes de leur vie : 22% d’entre eux meurent au cours de la première heure contre 9% de leurs homologues féminins. Un personnage féminin peut espérer survivre 29 heures contre 22 heures pour un personnage masculin. Cela s’explique une nouvelle fois par des effets de composition. Aussitôt apparu.e.s, aussitôt terrassé.e.s : voilà le sort d’un bon nombre de combattant.e.s. (en majorité des personnages masculins).

De plus, les scénaristes ne disposent que d’une centaine de personnages féminins. Alors autant ne pas les tuer tout de suite faute de quoi la femme serait en voie d’extinction à Westeros !

Tout n’est pas rose pour autant pour les personnages féminins qui connaissent par la suite (entre la 15ème et la 25ème heure de survie) une très forte mortalité. Ainsi, après 15 heures de survie, un personnage masculin peut espérer vivre près de 4 heures de plus qu’un personnage féminin.

Tableau proba décès

Fig. 7 : Quelques probabilités de décès

6. Restera-t-il des hommes après l’hiver ?

Tableau proba décès

Fig. 7 : Quelques probabilités de décès

Nous souhaitons finalement présenter les résultats de notre modèle « optimal ». Celui-ci explique au mieux la mortalité en ne gardant que les caractéristiques qui influent le plus sur le risque de mourir (par exemple le nombre d’apparitions, le fait de combattre ou non, le rang de noblesse). Ce modèle nous permet ensuite d’évaluer les risques de décéder des personnages lors de l'ultime saison (Fig. 7).

Ces risques sont rétrospectifs. Ils s’appuient sur les caractéristiques passées des personnages pour établir leur risque de mourir au cours des 7 premières saisons.

Ces tendances passées seront-elles respectées dans l’ultime saison ? Les scénaristes déjoueront-ils toutes les prédictions ? Nous ne savons pas pour vous, mais nous sommes pressés de répondre à cette question... En 2019 !

Pour aller plus loin

Barbero, M. (2016) « Les différents statuts de la femme au Moyen Âge ». In : La compagnie littéraire. [En ligne] : http://www.compagnie-litteraire.com/statuts-femme-moyen-age/ [Consulté le 5 février 2019]

Beaufort, R. et Melissent, L. (2018). « Calendrier de la nudité ». In : When demographers play the Game of Thrones. [En ligne] : https://www.demographie-got.com/cal_nudite.html [Consulté le 18 novembre 2018]

Beaufort, R. et Melissent, L. (2018). « Des caractéristiques liées entre elles. 2. D’importantes différences entre les personnages féminins et masculins ». In : When demographers play the Game of Thrones. [En ligne] : https://www.demographie-got.com/liens_entre_var.html#titre2 [Consulté le 18 novembre 2018]

Beaufort, R. et Melissent, L. (2018). « Des caractéristiques liées entre elles. Des personnages féminins sensuels et des personnages masculins virils ». In : When demographers play the Game of Thrones. [En ligne] : https://www.demographie-got.com/liens_entre_var.html#sensuel [Consulté le 18 novembre 2018]

Beaufort, R. et Melissent, L. (2018). « Devenir un démographe grâce à GoT : les pyramides ». In : When demographers play the Game of Thrones. [En ligne] : https://www.demographie-got.com/demo_pyramides.html [Consulté le 18 novembre 2018]

Beaufort, R. et Melissent, L. (2018). « Dossier de suivi de biographies ». In : When demographers play the Game of Thrones. [En ligne] : https://www.demographie-got.com/pdf_site/dossiers/dossier_biographie.pdf [Consulté le 18 novembre 2018]

Brossat, T. et Delavier, L. (2014). « “Game of Thrones” : violence, sexe et Moyen Âge ». In : Esprit, n°8, p. 240. [En ligne] : https://www.cairn-int.info/article-E_ESPRI_1408_0217--game-of-thrones-violence-and-sex-in.htm, [Consulté le 6 avril 2018]

Cesbron, M. (2016). « Pourquoi Game of Thrones est un cas clinique  ». In : Le Point Pop. [En ligne] : http://www.lepoint.fr/pop-culture/series/pourquoi-game-of-thrones-est-un-cas-clinique-17-05-2016-2039830_2957.php [Consulté le 6 avril 2018]

Crastor, H. (2014). « “Game of Thrones”. La périlleuse condition féminine à Westeros ». In : Courrier International. [En ligne] : https://www.courrierinternational.com/article/2014/04/04/la-perilleuse-condition-feminine-a-westeros [Consulté le 6 avril 2018]

Delporte, C. (2017). « ”Game of Thrones” : pourquoi ça fonctionne encore ? ». In : Les Echoc. [En ligne] : https://www.lesechos.fr/13/07/2017/LesEchosWeekEnd/00085-013-ECWE_-game-of-thrones---pourquoi-ca-fonctionne-encore.htm [Consulté le 6 avril 2018]

François, M. (2019) « Game of Thrones : Une série féministe, vraiment ?  ». In : NEON. [En ligne] : https://www.neonmag.fr/game-of-thrones-une-serie-feministe-vraiment-524450.html [Consulté le 15 mars 2019]

Jones, R. (2012). « À Game of Genders : Comparing Depictions of Empowered Women between À “Game of Thrones” Novel and Television Series ». In : Journal of Student Research, Volume 1, Issue 3 : pp. 14-21

Héas, S., Bodin, D., Robène, L., Meunier, D. & Blumrodt, J. (2006) « Sports et publicités imprimées dans les magazines en France : une communication masculine dominante et stéréotypée ? ». In : Études de communication, 29(1), 131-156. [En ligne] : https://www.cairn.info/revue-etudes-de-communication-2006-1-page-131.htm. [Consulté le 5 février 2019]

Langlais, P. (2017). « “Game of Thrones”, le succès en dix leçons ». In : Télérama. [En ligne] : http://www.telerama.fr/series-tv/game-of-thrones-le-succes-en-dix-lecons,160044.php [Consulté le 6 avril 2018]

Lyon, C. (2015). « Game of Thrones. Pour en finir avec la femme objet ». In Courrier International. [En ligne] : https://www.courrierinternational.com/article/game-thrones-pour-en-finir-avec-la-femme-objet [Consulté le 20 mars 2018]

Thomasg (2019). « Top 10 des différences entre les hommes et les femmes dans GOT ». In : Topito. [En ligne] : http://www.topito.com/top-femme-got [Consulté le 13 mars 2019]